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Incinération, crémation : quel langage doit-on utiliser pour dialoguer avec les administrés d’une commune ?

Incinération, crémation : quel langage doit-on utiliser pour dialoguer avec les administrés d’une commune ?

La gestion du cimetière incombe à la commune, car elle relève du conseil municipal. Qu’il s’agisse de son entretien, de son aménagement ou de son extension, le rôle de la mairie est essentiel et elle est l’interlocutrice privilégiée de tous les administrés.

D’autre part, depuis la loi du 19 décembre 2008 imposant à toutes les communes de 2000 habitants et plus de disposer avant le 1er janvier 2013 d’au moins un espace cinéraire, les élus doivent être à même d’orienter et de renseigner leurs administrés sur ces emplacements en tenant un langage cohérent et adéquat.

Incinération et crémation, quel langage tenir à ses administrés ?

Dans le langage courant, on évoque souvent le mot incinération pour désigner la réduction en cendres du corps du défunt. Or, ce terme n’est pas approprié, car l’incinération est en fait un procédé de combustion utilisé pour le traitement des déchets. Les ordures ménagères et les déchets industriels sont brûlés afin de réduire leur masse et leur volume, l’incinération permettant une décomposition de la matière.

Il est donc essentiel de dialoguer avec les administrés d’une commune en utilisant le bon terme : il ne s’agit pas d’incinération lorsque l’on évoque une personne, mais de crémation. La crémation est la seule technique funéraire permettant de brûler et de réduire en cendres le corps d’un être humain décédé. C’est donc à tort que bon nombre de personnes parlent d’incinération au lieu de crémation.

La mise en place obligatoire des espaces cinéraires amplifie la nécessité d’employer un langage adapté au domaine cinéraire

Depuis le 1er janvier 2013, la création ou l’aménagement existant des espaces cinéraires obligatoires au sein des cimetières amènent les communes à expliquer, conseiller et guider les administrés qui décident de faire le choix de la crémation. C’est en employant le bon vocabulaire, celui utilisé par les professionnels du cinéraire, que les renseignements délivrés aux familles des défunts seront justes et que les mairies seront ainsi mieux informées pour disposer d’un espace répondant à des normes en vigueur.

Rappelons qu’un espace cinéraire est impérativement composé de deux éléments :

  • Le columbarium : c’est un monument de diverses formes envisageables (droit, pyramidal, en colonne, sphérique, circulaire, etc.) pourvu de cases où l’on peut déposer les urnes cinéraires, c’est-à-dire les urnes contenant les cendres des personnes crématisées. Contrairement aux sépultures, les columbariums sont placés hors-sol. Une case de columbarium peut contenir jusqu’à 4 urnes et est le plus souvent en granit.La porte de la case est généralement ornée d’une plaque d’inscription où sont mentionnés le prénom et le nom du défunt ainsi que sa date de naissance et de décès. Le columbarium nécessite l’achat d’une concession funéraire généralement d’une durée de 15 à 30 ans, délivrée par la mairie, d’où l’importance de maitriser les mots justes pour conseiller les familles des défunts.

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  • Le jardin du souvenir : il permet de disperser les cendres du défunt qui ont été récupérées dans une urne funéraire après la crémation. L’espace de dispersion se compose d’une vasque du souvenir ou d’un ensemble constitué d’un puisard, de galets et de bordures. La dispersion des cendres ne permet pas toujours de fixer un lieu de recueillement pour les familles, aussi il est possible de graver le nom des défunts sur une plaque d’identification.

 

L’équipe Granimond

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